copyright GLENAT / ADAMOV / COTHIAS LES EAUX DE MORTELUNE dessins ADAMOV, textes COTHIAS Editions Glénat, collection caractère, 7 tomes, 1986- Les hommes ont construit des machines et détruit la nature. Et puis les machines ont commencé à rouiller et les hommes sont redevenus des êtres primitifs dont la survie dépend de l'eau, et de ceux qui ont conservé le savoir nécessaire pour la purifier. Car désormais la terre est stérile, un nuage épais masque un soleil oublié, et les pluies acides rongent tous ceux qui ne peuvent s'abriter. Le prince de Mortelune règne sur Paris dévasté. Il fixe les lois: l'eau qu'il distille se paye très cher mais il interdit la consommation de chair humaine. Tout au plus tolère-t-il celle des "blêmes", ces humanoides blafard qui hantent les réseaux souterrains. Pancrasse exerce un commerce lucratif: il est le seul boucher de la ville. Mais sa plus précieuse ressource, c'est sa fille, Violhaine, dont il vend les services aux clients, et qui a eu l'heur de plaire au prince. Il a aussi un fils, Nicolas, mais c'est une bouche à nourrir inutile, puisqu'il ne parle pas et n'entend rien. Pancrasse et sa fille sont invités à un bal que donne le prince, en présence de toute sa cour de dépravés. Mais Jérôme de Mortelune possède, outre le pouvoir de distiller l'eau, un secret qui attise toutes les convoitises: ses biogénéticiens ont réussi à le rendre insensible au temps qui passe. Et cela, le duc Malik, veillissant, ne peut le supporter. Au milieu des intrigues de palais, de la violence et de la haine, Violhaine s'efforce de protéger, contre vents et marées, des enfants qui ont gardé la capacité de rêver. Je ne peux pas dire que j'ai beaucoup aimé cet univers glauque, dérangeant, parfois écoeurant. Mais l'histoire est bien construite et cette série reste une pierre importante apportée à l'édifice B.D. En savoir plus sur les auteurs : |