Alix spectacle

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QUELQUES SCENES SPECTACULAIRES...

Né dans l'imagination de J. Martin du film BEN HUR, Alix se devait de garder quelques liens avec le cinéma. Le dessinateur a voulu illustrer avec vigueur le récit des aventures du héros. Pour choisir quelques exemples, je me suis efforcée de retrouver dans ma mémoire les vignettes qui y restaient gravées, même si la lecture de la série remontait à plus de dix ans. Voici donc quelques passages épiques...

Dans Alix l'intrépide, une course de char ( il y en aura une autre dans le tombeau étrusque ) rend hommage au film :


le gouverneur lache une étoffe	les chars s'élancent dans un nuage de poussière, sous les vivats de la foule


tous les coups sont permis	et les accidents font partie...	... du spectacle

Toujours dans Alix l'intrépide, un sauvetage à la Tarzan


le coup est bien préparé	Alix est conduit sur la place	le bourreau va frapper	mais un projectile l'arrête


Toraya s'élance	devant la foule médusée	il cueille Alix au vol	et s'enfuie par les toits

Dans les légions perdues, une périlleuse poursuite :


Rome, par une nuit étouffante	un homme fuit sur les toits	il glisse mais ne lache pas son épée


il parvient à se hisser	lutte avec l'énergie du désespoir	glisse à nouveau et tombe

Comme dans un bon film, on retrouve avec plaisir l'adrénaline des scènes de combats : le silence avant l'assaut, la fureur des combats, les armes qui s'entrechoquent, les défenseurs sur les remparts... Deux exemples

l'empeur de Chine :


A la tête de ses troupes, l'empereur et les généraux observent la plaine à la lueur de l'aube. Soudain, c'est le signal de l'attaque


des milliers d'hommes déferlent sur les tribus rebelles alliés à la cavalerie tartare. Le choc est terrible, mais la rage des généraux chinois domine la fureur des rebelles.

et, plus proche de nous, la symbolique bataille d'Alésia, dans Vercingétorix :


après avoir consacré beaucoup (trop) de temps à décider s'il fallait libérer la ville assigée ou non, et à rassembler leurs troupes (chose trop rare pour les clans gaulois, et qui nécessite toute une logistique, sans parler de stratégie), les guerriers gaulois sont impatients d'attaquer les lignes romaines. Ils foncent en poussant de grandes clameurs. Les pieux déciment les premiers rangs, mais la vague déferlante d'hommes et de chevaux sautent pas dessus les cadavres.


parvenus tout près du bastion romain, les attaquants peuvent voir, à quelques mètres, les assiégés qui tentent d'attaquer l'ennemi de l'autre côté des remparts, avec l'énergie du désespoir, la faim au ventre. Mais l'intervention des germains, alliés à César, est déterminante pour reppousser l'assaut. Vercingétorix n'a plus qu'à se rendre.