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La DOCUMENTATION HISTORIQUE
Que ce soit clair : la série n'est pas exempte d'erreurs propres à surprendre les lecteurs modernes, mêmes plus ou moins ignares, que nous sommes.
Raymond Vermeil, archéologue et journaliste, nous livre un intéressant article dans l'ouvrage "Ave Alix" : il rappelle que l'écriture de la série est liée, c'est évident, à une certaine époque. Ainsi, son auteur est forcément tributaire de l'état de la science au moment où il se documente. Il a parfois eu l'occasion de rectifier certaines erreurs dans les albums suivants ( par exemple, les temples prennent des couleurs au fil des épisodes ).
Pour citer R. Vermeil : "curieusement, c'est en dressant la liste attendrie des erreurs historiques de Jacques Martin que l'on se rend compte, a contrario, de la rigueur de son travail".
De cette liste, notons que parmi les inventions qui apparaissent tout au long des premiers albums de la série, la réalisation des lentilles à foyer variable était impossible; les spartiates adoraient Artémis et non Athéna; le cirque de Rome n'était pas encore construit en pierre et Carthage n'était pas encore reconstruite.
Par contre, à force de devenir un véritable spécialiste, Jacques Martin s'est montré particulièrement perspicace dans sa reconstition de la cité spartiate, puisque des fouilles postérieures ont révélé que ce qu'il avait imaginé était juste...
Pour illustrer le travail documentaire, voici une statue d'Apollon, reprise dans "le dieu sauvage" :
et un mausolée, celui de Glanum, aperçu au détour d'une route dans "Alix l'intrépide"
une embarcation de taille moyenne :